Saisonnalité et grandes variations d’activité : quels leviers pour s’adapter à tous les scénarios ?

Pour de nombreuses entreprises du commerce de détail, il n’y aura jamais eu autant de livraisons à réaliser que pendant la période de confinement que nous venons de traverser. Selon une étude menée par Kantar pour Detail Online en France, Allemagne et Grande Bretagne, le taux de consommateurs qui effectuent habituellement plus de la moitié de leurs achats en ligne a augmenté entre 25% et 80% en fonction des pays depuis le début de la crise du coronavirus. Au-delà de cette période peu conventionnelle, nombre d’entreprises connaissent également un calendrier d’activités saisonnières. C’est par exemple le cas des grandes enseignes de distribution de jouets dont le dynamisme se concentre essentiellement autour des fêtes de fin d’année. Afin de disposer en permanence du juste nombre de véhicules dont elles ont besoin pour assurer leurs livraisons et ce, quel que soit leur niveau d’activité ou leur taille, elles ont la possibilité d’activer différents leviers liés au dimensionnement de leur flotte selon la saisonnalité.

Hausse ou baisse de l’activité selon la saisonnalité : capitaliser sur sa flotte en LLD

Pour s’adapter à une hausse ou une baisse significative de leur activité selon la saisonnalité, les entreprises peuvent tout d’abord tirer avantage de leur flotte en location longue durée. Pour les entreprises disposant d’une large flotte de véhicules, par exemple, elles ont notamment la possibilité de répartir ou de réallouer leurs véhicules sur leurs différents sites, en fonction de l’évolution du niveau d’activité de chacun. C’est notamment le cas avec certaines enseignes de la grande distribution spécialisées qui envoient par exemple, l’été, les véhicules de leurs sites parisiens vers ceux de la façade atlantique où l’activité est plus dense. 

Dans le cas d’une diminution de l’activité, si certains véhicules ont moins roulé que prévu initialement, il est également possible de prolonger la durée du contrat de location, articulé autour du couple durée/kilomètres, pour atteindre la butée de kilométrages. Une démarche qui évite de sous-dimensionner sa flotte et de se retrouver, lors d’une reprise ou d’une période de pointe, avec un nombre de véhicules insuffisant pour honorer ses livraisons dans les délais impartis. 

A l’inverse, pour éviter de surdimensionner sa flotte de véhicules en location longue durée pour répondre à une augmentation temporaire d’activité, il est également possible de doubler le nombre de conducteurs et de mettre en place des rotations d’équipes. Dans le cadre de cette démarche, certaines entreprises essaient par ailleurs de faire coïncider la livraison de leurs nouveaux véhicules en location longue durée avec leur activité saisonnière. Pendant quelques semaines, elles disposent alors de leurs anciens véhicules dont elles retardent la restitution, et de leurs nouveaux véhicules.

Opter pour une approche combinatoire : associer LMD et LCD

Si toutefois la modulation offerte par la location de longue durée ne suffit pas, il reste possible, en cas d’activité plus importante même si elle dure plusieurs semaines, d’avoir recours à l’intégration de véhicules supplémentaires. Pour rester agile lors de pics d’activités ponctuels, les retailers peuvent également recourir à la location courte ou moyenne durée. Ces modes de location apportent ainsi une réponse flexible aux entreprises qui ont besoin de faire face à une augmentation temporaire de leur activité, comme cela a par exemple été le cas pendant la période de confinement, mais également pour équiper d’un véhicule leurs collaborateurs en période d’essai ou les intérimaires. Ils permettent également de remplacer un véhicule suite à une panne ou un accident. 

Enfin, les entreprises qui ne souhaitent ou ne peuvent adapter temporairement leur flotte de véhicules ont toujours la possibilité d’externaliser tout ou partie de leurs livraisons auprès d’un transporteur.